Selon une étude de la Banque Mondiale sur la situation de l’économie et de la pauvreté au Niger, le pays souffrirait des répercussions notables de la pandémie de la Covid-19 sur les différents secteurs de son économie, notamment le nombre de pauvres qui pourrait considérablement augmenter.
Cette étude qui prend également en compte l’insécurité et les inondations était axée sur une analyse de l’évolution récente de l’économie et de la pauvreté au Niger.
Dans les détails, le rapport affirme que la pandémie de la Covid-19 augmenterait de 270.000 le nombre des Nigériens vivant en dessous du seuil de la pauvreté pour la seule année 2020 et que d’ici 2022, environ 1 million de Nigériens se retrouveraient dans l’extrême pauvreté.
Pour atténuer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur l’économie du pays, les auteurs du rapport ont préconisé de prioriser l’action sanitaire afin de protéger des vies dans l’immédiat, de réaffecter les dépenses afin de financer la mise en œuvre de mesures de protection des emplois et des moyens de subsistance ; de relancer l’économie, notamment à travers des politiques en faveur de l’amélioration de l’accès à l’eau potable et à l’électricité.
Rappelons qu’au Niger 2 personnes sur 5 vivent en dessous du seuil de pauvreté particulièrement dans les zones rurales. Le pays compte ainsi environ 9 millions d’individus extrêmement pauvres.