A moins de cinq jours du délai de dépôt des candidatures pour les élections présidentielles 1er tour au Niger, prévues le 27 décembre 2020, pas moins de 32 candidats sont sur le départ, dont une grande majorité se présente pour la première fois à un tel scrutin, selon un comptage de l’ANP.
Les potentiels prétendants au fauteuil présidentiel, excepté un déclaré indépendant, sont issus de 31 formations politiques parmi lesquelles une vingtaine sont à leur baptême de feu à un tel niveau de compétition électorale.
La validation des dossiers est du ressort de la cour constitutionnelle qui dispose d’un délai de 2 semaines après leur réception.
Le code électoral stipule que la déclaration de candidature pour l’élection présidentielle doit être déposée au Ministère en charge des questions électorales cinquante (50) jours calendaires au moins avant le scrutin, ce qui correspond au 6 novembre 2020.
Le Ministère de l’Intérieur procède au contrôle de conformité des dossiers de candidature, avant de les transmettre à la Cour constitutionnelle le 11 novembre 2020, selon l’agenda de la CENI.
Au Niger, "Le Président de la République est élu au suffrage universel direct, libre, égal et secret au scrutin majoritaire uninominal à deux (2) tours pour un mandat de cinq (5) ans. Il est rééligible une seule fois", tranche la loi électorale.
"Sont éligibles à la Présidence de la République, les Nigériens des deux (2) sexes de nationalité d’origine, âgés de trente et cinq (35) ans au moins au jour du dépôt du dossier, jouissant de leurs droits civils et politiques et qui ne sont dans aucun des cas d’incapacité définis à l’article 8 de la présente loi", est-il stipulé.
Les candidats à l’élection présidentielle sont soumis à une enquête de moralité après le dépôt de leur déclaration de candidature, selon les procédures en vigueur. "Nul n’est éligible à la Présidence de la République s’il ne jouit d’un bon état de santé physique et mental, ainsi que d’une bonne moralité attestée par les services compétents", est-il précisé.
Le Niger entame une année électorale dont la première échéance est le scrutin des locales prévu le 13 décembre qui sera suivi du premier tour de la présidentielle couplée aux législatives le 27 décembre et du second tour de la présidentielle programmé le 21 février 2021.
Quelque 7,4 millions d’électeurs ont été enrôlés pour ces consultations, selon le recensement biométrique conduit par la CENI.