Depuis 2011, le business pétrolier a connu un essor considérable au Niger. De 2011 à 2019, le nombre de stations-service et dépôts de colis est passé de 295 à 722 selon les statistiques du ministère du Pétrole, soit un taux d’accroissement de 144,75%.
Cette éclosion des essenceries répond à l’évolution inédite du parc automobile et de la consommation d’hydrocarbures. Ainsi la ration serait de 540 véhicules par station-service indique la même source, qui ajoute que le réseau des essenceries du pays figure parmi les plus denses de la sous-région.
Toutefois, un défi de taille reste à relever. La grande majorité des stations-service sont concentrées dans les zones urbaines obligeant la majorité des ruraux et des populations des zones frontalières notamment le Nigeria, l’Algérie, la Libye, le Bénin à s’approvisionner sur le marché noir.
À l’horizon 2021, le Niger compte porter sa production actuellement située à 20 000 barils par jour à 200 000 barils par jour. Le nombre de stations-service devrait continuer d’augmenter, selon certaines projections.