Des gendarmes ou policiers formés par l’Union Européenne dans les cinq pays du Sahel et au Sénégal ont neutralisé 113 terroristes et arrêté 1635 suspects ces trois dernières années, a révélé jeudi le général de division Francisco Espinosa.
Francisco Espinosa coordonne les Groupes d’action rapide de surveillance et d’intervention au Sahel, le GAR-SI Sahel, une initiative financée à hauteur de 71,6 millions d’euros par l’Union européenne pour contribuer à la sécurité dans l’une des régions les plus instables du monde.
La France, le Portugal, l’Italie et l’Espagne, forment des unités spéciales d’intervention rapide capables de lutter contre le terrorisme, le crime organisé, le trafic de drogue ou les flux d’immigrants dans les pays du Sahel.
Le GAR-SI Sahel compte actuellement 810 personnes déployées sur le terrain: 132 en Mauritanie, 134 au Niger, 150 au Burkina Faso, 120 au Mali, 124 au Tchad et 150 au Sénégal qui fait également partie de ce programme.
Depuis la création du GAR-SI Sahel, ces unités ont subi dix attentats terroristes : six au Burkina Faso, deux au Mali, un au Niger et un au Sénégal et ils ont perdu 16 gendarmes (6 au Mali, 5 au Niger, 4 au Burkina Faso et un au Sénégal).