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Les dossiers brûlants qui attendent Joe Biden en Afrique

Publié le lundi 9 novembre 2020  |  RFI
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© Autre presse par DR
Joe Biden, 46ème président des États-Unis
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Le nouveau président élu des États-Unis devra notamment se pencher sur la situation explosive en Éthiopie, la poursuite de l'accompagnement de la transition démocratique au Soudan et la gestion de la menace shebab en Somalie.

En Afrique de l’Est, le premier dossier brûlant qui arrivera sur le bureau de Joe Biden sera l’Éthiopie, rappelle notre correspondant à Nairobi, Sébastien Nemeth. Le 4 novembre, l’État fédéral a lancé une offensive armée contre le Tigré, une région du nord du pays en rupture avec le pouvoir. Impossible de savoir si les affrontements vont durer jusqu’à l’entrée en fonction officielle de Joe Biden le 20 janvier mais l’Éthiopie restera un dossier urgent à suivre.

Ce conflit menace de déstabiliser la région. L’Éthiopie est devenue une poudrière, avec des violences ethniques régulières et une élection très tendue prévue l’année prochaine. Le Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed, a félicité Joe Biden et Kamala Harris pour ce qu’il a appelé « une victoire historique », disant « avoir hâte de travailler étroitement » avec eux.

Comment accompagner la transition au Soudan ?

Le Soudan comptera aussi parmi les sujets à examiner rapidement pour le nouveau président américain. Après la révolution, le pays poursuit sa transition, avec une grave crise économique et d'importantes tensions sociales. Restera à savoir comment Joe Biden continuera à soutenir cette transition, avec quelles aides et quelles contreparties.

Donald Trump avait annoncé la levée des sanctions contre Khartoum. Il avait enclenché le processus pour retirer le pays de la liste des États sponsorisant le terrorisme. Cette procédure se trouve devant le Congrès qui doit se prononcer début décembre. Comme les nouveaux élus américains n’entreront pas en fonction avant janvier, la mesure devrait passer facilement. La levée de cette sanction devrait rapprocher davantage Washington et Khartoum, et pourrait bénéficier politiquement à Joe Biden, même s’il n’en est pas l’instigateur.
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