A quelque 1 mois du 1er tour des élections présidentielles au Niger, 32 Candidats se sont prononcés pour la succession de Issoufou Mahamadou dont le 2e Mandat arrive à terme en avril prochain.
En attendant le 17 novembre prochain, date de la publication par la Cour Constitutionnelle de la liste des candidats déclarés éligibles, quatre grandes catégories se dessinent. En premier lieu deux candidats donnés favoris de premier plan dans ce scrutin. D’un côté Mohamed Bazoum du Parti Nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya) grand habitué de la scène politique et plusieurs fois ministre durant les deux quinquennats du président Issoufou. De l’autre, le Chef de file de l’opposition Hama Amadou, président du Mouvement Démocratique Nigérien pour une Fédération Africaine (MODEN F.A Lumana Africa) ;
La 2e catégorie est celle des candidats qui feront la différence et qui pèseront dans la balance dans un éventuel second tour, on peut citer :
Seïni Oumarou du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD-Nassara) arrivé en 3e position à l’issue des élections de 2016 avec 12,12% des voix au 1er ;
Mahamane Ousmane du Renouveau Démocratique et Républicain (RDR Tchanji), ancien président de la République du Niger ;
Albadé Abouba du Mouvement Patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya) ;
Ibrahim Yacouba du Mouvement Patriotique Nigérien (MPN Kishin Kassa) ; et dans une certaine mesure,
Salou Djibo du parti “Paix, Justice, Progrès (PJP-Génération Doubara).
La 3e catégorie concerne les candidats ayant un poids réel sur la scène politique et qui ont déjà été au moins une fois candidats aux scrutins présidentiels antérieurs. Il s’agit de :
Amadou Boubacar Cissé de l'Union pour la Démocratie et la République (UDR Tabbat), ancien premier ministre du Niger et ministre du plan au premier quinquennat du président sortant Issoufou Mahamadou. Il a enregistré un score de 1,48% des voix aux élections de 2016 ;
Tahirou Guimba du Mouvement Démocratique pour le Développement et la Défense des Libertés (MODDEL-Ma’aykata) crédité de 0,40% en 2016 ;
Adal Roubeid du Mouvement Démocratique pour le Renouveau (MDR Tarna) qui a frôlé les 1% en 2016 ;
Abdoulaye Amadou Traoré du Parti du Progrès pour un Niger Uni (PPNU SAWYI), 0,40% en 2016 ;
Mahaman Hamissou Moumouni du Parti pour la Justice et le Développement (PJD-Hakika) crédité de 0,15% en 2016.
Dans la 4e catégorie nous retrouvons les candidats qui se présentent pour la toute première fois à l’élection présidentielle. Dans cette catégorie il y’a deux (2) groupes : les cadres d’anciens partis ayant créé leurs propres mouvements politiques pour se lancer dans la course et les novices issus, pour certains, de la société civile. On peut ainsi citer :
Alma Oumarou du Rassemblement pour la Paix et le Progrès (RPP-Farilla). Ancien militant du Mpr Jamhurya, parti créé par des transfuges du Mnsd Nassara ;
Ousmane Idi Ango de l'Alliance pour la Démocratie et la République (ADR-Mahita). Un militant exclu du Pnds il y’a un peu plus d’un mois ;
Omar Hamidou Ladan Tchiana de l’Alliance des Mouvements pour l’Emergence du Niger (AMEN-AMIN), ancien ministre des Mines et dissidents du principal parti de l’opposition Moden Lumana.
Djibril Baré de l'Union des Forces Populaires pour la Démocratie et le Progrès (UDFP Sawaba) frère de l’ancien chef d'Etat Ibrahim Baré Mainassara
Intincar Alassan du Parti Nigérien pour la Paix et le Développement (PND Akal Kassa), un virulent opposant au président sortant Issoufou auquel il à fini par se rallier
Moussa Barazé de l'Alliance Nigérienne pour la Démocratie et le Progrès (ANDP-Zaman Lahiya).
Salou Gobi de la Convention Nationale pour la République (CNR-Gayya), un journaliste de l'Ortn licencié il y’a quelques mois ;
Ibrahim Gado du Conseil Républicain pour le Progrès et la Démocratie (CRPD-Sulhu), un jeune entrepreneur ;
Mohamed Oumarou Idé du Front d’Action pour un Niger Nouveau (FANN-Kama kanka);
Souleymane Abdallah du parti ’’Niger En Avant’’ (NIGERENA) ;
Abdoul Kadri Oumarou Alfa, coalition GAYYA ZABBE) ;
Souley Garba du Parti Nigérien pour le Changement (PNC- Mu Lura);
Ousmane Elhadji Alou Malam Souley, Rassemblement des Démocrates (RD/Tchéton kasa) ;
Mounkaila du Rassemblement Nigérien pour la Démocratie et la Paix (RNDP- Anneima Bani zoumbou)
Kané Kadaouré HHabib du Synergie des Démocrates pour la République (SDR-Sabuwa), architecte ;
Salim Salim Zanguina du Front d’Organisation Responsable Citoyen et Engagé (FORCE NIGER), ancien journaliste ;
Issoufou Idrissa, Mouvement Citoyen pour le Développement (MCD, Jarumin Talakawa) ;
Cheik Boureima Abdou Daouda de l'Union Démocratique des Socialistes pour la Renaissance (UDSR, Martaba), Iman de la Mosquée de l’Université Nationale Abdou Moumouni de Niamey et un candidat Indépendant et le candidat Issoufou Amadou Seydou.
Certaines sources indiquent que le nombre de candidatures déposées serait passé à 41 à la date de clôture, le vendredi dernier. Nous en saurons davantage avec la publication le 17 novembre prochain de la liste des candidats déclarés éligibles par la Cour Constitutionnelle.