Salissou Oubandoma , vice-président de la Haute Autorité de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA), a annoncé que cette année son institution a enregistré 133 plaintes et dénonciations, contre 130 dossiers traités un an plus tôt (2019). C’était à l’occasion de la cérémonie d’ouverture d’un atelier de formation à l’intention des cadres régionaux sur la vulgarisation de la stratégie nationale de lutte contre la corruption.
Il a également rappelé que la lutte contre la corruption est pour le gouvernement un impératif de bonne gouvernance et de développement pour la satisfaction des besoins des populations.
« Les principaux défis de la lutte contre la corruption portent sur la banalisation et la légitimation du phénomène, la faiblesse des mécanismes de dénonciation, la non-application des sanctions et la méconnaissance des textes par les usagers ainsi que l’absence d’une synergie opérante contre les principaux acteurs », a affirmé Salissou Oubandoma.
Rappelons que la Halcia mène également dans le cadre de ses activités des séances de sensibilisation à l’endroit des différentes couches socioéconomiques de la population.