Les acteurs du dispositif du Fonds Commun Santé du Niger se sont retrouvés, jeudi 12 novembre 2020 à l’hôtel Radisson Blu de Niamey autour d’un atelier de restitution de l’évaluation du dispositif. Cette évaluation est conduite par le consortium de cabinets ; Espiela, GRET, Genre et ville sur financement de l’Agence Française de Développement. C’est le Secrétaire Général du Ministère de la Santé Publique Dr. Ranaou Abaché qui a présidé la cérémonie d’ouverture des travaux en présence de Mme Emilie Garet, Directrice Adjointe de l’Agence Française de Développement au Niger, du chef de file des partenaires techniques et financiers du secteur de la Santé, des coordonnateurs techniques des projets.
Le Fonds Commun Santé était créé en 2005 pour appuyer la mise en œuvre du Programme de Développement Sanitaire dont sa mise en œuvre est intervenue en juin 2006 par l’Etat du Niger avec l’appui de deux partenaires à savoir la Banque Mondiale jusqu’en 2011 et l’Agence Française de Développement (AFD). Aujourd’hui le Fonds Commun Santé regroupe six partenaires stratégiques à savoir la coopération espagnole, la Banque Mondiale, GAVI alliance, UNICEF, Le Fonds des Nations Unies pour la Population et l’AFD. De sa création à aujourd’hui, le Fonds Commun Santé a pu mobiliser plus de 200 milliards de Francs CFA, ce qui a permis d’importantes réalisations. Les autorités sanitaires du Niger ont qualifié le dispositif d’un outil précieux mis en place par le gouvernement en vue de l’amélioration des conditions de vie de la population. Selon Dr. Abaché Ranaou, la question de santé est une des grandes priorités des plus hautes autorités du Niger au premier rang desquels le Président de la République SE. Issoufou Mahamadou. Pour lui, la présente évaluation fait suite aux précédentes couplée aux évaluations conjointes de capacités de 2016 à 2018 et l’audit des subventions GAVI Alliance de 2019. Ainsi au cours de la rencontre, les participants ont pris connaissance des effets du Fonds commun Santé sur la politique sanitaire du Niger. Ils ont également échangé sur ses modalités de fonctionnement en tant qu’instrument de financement et de gestion, ils ont également apporté des éléments permettant de faciliter l’élaboration d’un plan d’action de mise en œuvre des recommandations issues des résultats de l’évaluation.
Un plan de résolution des problèmes a été adopté afin de leur permettre d’améliorer le fonctionnement du dispositif combien important pour le Ministère de la Santé Publique et la population en général. De ce fait, Mme Emilie Garet a expliqué le contexte de la restitution de l’évaluation. Qui selon elle, il s’agit d’une évaluation de la troisième contribution de l’Agence Française de Développement au FCS plus précisément d’avril 2015 à décembre 2019 pour un montant de 13 millions d’Euros. C’est une évaluation commanditée par son agence, réalisée par des évaluateurs externes et pilotée conjointement avec le Ministère de la Santé Publique. Elle devait souligner que, l’évaluation a un double objectif pour l’AFD.
D’une part apprécier la conformité des engagements au sein du FCS et d’autre part, préparer la quatrième contribution de la France au FCS. Elle a enfin dit que de 2015 à 2019 ce sont près de 60 milliards de FCFA qui ont été mobilisés par les Partenaires Techniques et Financiers pour le financement du Plan de Développement sanitaire du Niger.