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Lancement officiel de l’examen unique de certification en santé : 4.800 candidats retenus

Publié le lundi 16 novembre 2020  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Lancement officiel de l’examen unique de certification en santé : 4.800 candidats retenus
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Le ministre de la Santé Publique, Dr Idi Illiassou Mainassara, a procédé le samedi 14 novembre 2020, au CEG 11 de Niamey au lancement officiel de l’examen unique de certification en santé session 2020. Pour cette année, ils sont au total 4.800 candidats, sur le territoire national, qui ont été retenus pour cet examen, nécessaire pour exercer le travail d’agent de santé au Niger. Par ailleurs, près de 300 candidatures ont été rejetées pour diverses raisons par le Comité chargé d’organiser cet examen.

Procédant au lancement, Dr Idi Illiassou Mainassara a rappelé que cet examen est le couronnement d’un processus qui a démarré depuis 2011 et qui consiste, après trois années de formation effective et de stage, à mettre les futurs agents de santé ensemble, le même jour, sur l’ensemble du territoire, pour composer les mêmes épreuves et en fonction du niveau pour avoir le même diplôme. Dr Mainassara a ensuite indiqué que cet examen est géré par un comité national indépendant, dirigé par des cadres qui donnent entière satisfaction. Le ministre de préciser depuis la mise en place de ce comité, les résultats sont satisfaisants, il n’y a pas de fraudes et tout se passe bien, assure-t-il. Le ministre de la Santé Publique a toutefois reconnu que quelques mécontents ont certes saisi le Conseil d’Etat par rapport aux missions de ce Comité et aussi par rapport aux candidatures rejetées.

A la lumière des explications fournies, selon le ministre le Conseil d’Etat a donné le droit pour que l’examen se passe parce que toutes les conditions étaient réunies et c’est un examen qui est suivi par toute la nation et par les hautes autorités du pays. «Le fait est que, ces candidats vont travailler sur des vies humaines et la simple erreur au niveau d’une perfusion ou d’une injection peut être fatale pour le malade et c’est pour cela qu’on soutient la commission de continuer à mettre en œuvre tous les critères qui ont été définis pour assurer un examen fiable», a déclaré Dr Mainassara soulignant que le principal souci est la préservation et l’amélioration de la santé des populations qui passe inévitablement par la qualité des soins.

Le ministre de la Santé publique a précisé que, le but poursuivi à travers l’organisation de cet examen est de garantir dans l’espace CEDEAO en général et au Niger en particulier, une meilleure santé à la population en mettant ainsi l’accent sur l’offre des soins de qualité par un personnel compétent, motivé et mieux formé. «Dans le cadre de la mise en œuvre des Plans de Développement des Ressources Humaines (PDRH) 2020-2021, mon département ministériel avait mis en œuvre plusieurs réformes visant à améliorer la gestion des ressources humaines. Parmi ces réformes, figure en bonne place l’organisation d’un examen unique de certification pour toutes les écoles publiques et privées de formation en santé au Niger», a précisé Dr. Mainassara. L’examen concerne toutes filières confondues.

Les filières de formation initiale en santé concernées sont : Agent de Santé de Base, (BEPC+3 ans), Licence en Soins Infirmiers (BAC+3), Licence en Soins Obstétricaux (BAC+3), Licence en Biologie Médicale (BAC+3), Licence en Santé Environnementale (BAC+3), Technicien de Développement Social (Bac+3). Cet examen unique de certification en santé est étalé sur deux phases, notamment les épreuves théoriques et les épreuves pratiques. L’organisation de cet examen a été confiée à un organe compétent. Il est composé d’une commission nationale, présidée par le Secrétaire général du Ministère de la Santé publique, et huit (8) commissions régionales avec la pleine implication du ministère en charge des Enseignements professionnels et techniques ; celui de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, ainsi que des représentants de certaines institutions de l’Etat telles que, la Haute Autorité à la Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et le Haut-commissariat à la modernisation de l’Etat (HCME).
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