Depuis la fin du mois de juillet, l’ensemble de la région sahélienne est touché par des inondations d’une ampleur inhabituelle, de la côte Atlantique jusqu’à l’Éthiopie et la Somalie. Elles ont frappé indifféremment les villes et les campagnes, mais c’est naturellement dans les premières que les victimes sont les plus nombreuses, à la fois du fait de la concentration des populations, de l’imperméabilisation des sols et de lacunes dans la planification urbaine.
Nulle région au monde n’est à l’abri des dégâts causés par des crues exceptionnelles, que ce soient celles qui ont touché l’Europe centrale en 2002 ou le Mississippi en 2011, ou bien des phénomènes plus localisés du type des crues-éclairs qui ont ravagé l’arrière-pays niçois en cet automne 2020.
Ce qui s’est produit cet été dans certaines régions du Sahel et singulièrement dans celle du cours moyen du fleuve Niger présente cependant toutes les caractéristiques d’une entrée dans une nouvelle ère hydroclimatique.... suite de l'article sur Autre presse