Le Haut Commissariat des Nations Unies au Droits de l’Homme (HCDH) a organisé, ce mercredi 25 novembre 2020 à Niamey, un atelier d’information à l’intention des journalistes de la presse écrite sur le projet d’Appui à la Force Conjointe du G5 Sahel dans le cadre de la mise en œuvre du Cadre de Conformité aux Droits de l’Homme et du Droit International Humanitaire.
Les objectifs visés à travers cette rencontre sont, entre autres, l’amélioration de l’exposition du projet en donnant la parole aux parties prenantes pour écouter, recueillir et évaluer leurs attentes en termes de perception, d’impliquer et communiquer sur le projet, partager avec les participants les motivations et la vision du Projet, exposer le processus du Cadre de Conformité et également le mandat de la Force Conjointe du G5 Sahel , son fonctionnement et défis.
Le cadre de conformité a été conçu pour être un cadre de réduction de risques afin de prévenir les dommages et préjudices aux civils lors de la conduite d’opérations militaires offensives, y compris des opérations antiterroristes.
Au cours de cette rencontre, les participants ont suivi plusieurs communications notamment un exposé introductif sur la présentation du cadre de conformité en question, une communication qui porte sur la Force Conjointe du G5 Sahel (organisation, mandats, mission et défis) ; et enfin une communication sur l’implication des médias dans la vulgarisation du projet d’appui à la mise en œuvre du cadre de conformité.
A cette occasion, le président du Conseil Supérieur de la Communication, Dr .Sani Kabir à voulu rappeler le processus qui a abouti à l’établissement du cadre de conformité qui, selon lui, découle de la résolution 2391 de 2017 du conseil de sécurité des nations unies qui a appelé les pays du G5 Sahel à établir un cadre de conformité solide pour prévenir, enquêter, remédier et à publier dans un rapport toute violation et abus du droit international et du droit international humanitaire en rapport avec la force conjointe du G5 Sahel.
Après avoir souligné l’importance du cadre de conformité , le président du CSC de souligner que ‘’la prise en compte des impératifs, aussi de la responsabilité professionnelle et sociale de tous les intervenants pour que dans la sensibilisation ils trouvent non seulement le format le plus adapté pour faire face à la menace des activistes et aux risques dans les champs des réseaux sociaux, mais aussi et surtout le message et le contenu susceptible de faire comprendre à la population que les opérations des Forces de Défenses et de Sécurité se font conformément aux exigences du droit de l’homme et du droit international humanitaire’’.
Auparavant la coordinatrice Adjointe du projet d’appui à la Force Jointe du G5 Sahel, Mme. Meriem Mafessanti et la représentante par intérim du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, Mme. Zeinab Daiby ont tour à tour pris la parole pour apprécier l’initiative en ce sens qu’elle permettra d’améliorer la collaboration entre les parties prenantes et de conduire à bien le projet.
Une rencontre de ce genre à été organisée à l’endroit des organisations du droit de l’Homme et organisations de la Société civile ainsi que les médias audio-visuels.
Le G5 Sahel regroupe le Burkina Faso, le Tchad, la Mauritanie, le Mali et le Niger.