Le Niger a enregistré une baisse continue du nombre de décès liés au VIH/SIDA depuis 2012, avec une faible prévalence du fléau inférieure à 0,4%, a annoncé mardi le ministre de la Santé, Idi Illiassou Maïnassara, à l'occasion de la journée mondiale de lutte contre cette maladie.
L'objectif de marquer cette journée vise à mobiliser les décideurs à tous les niveaux pour qu'ils prennent les mesures adéquates afin de lutter efficacement contre le VIH/SIDA.
Pour rappel, le Niger a découvert son premier cas en 1987. Le pays a réduit ces dernières années le nombre de décès liés à la maladie, passés de 4.000 en 2012 à 973 cette année, a précisé M. Maïnassara.
Ces progrès dans la réponse à l'épidémie du VIH/SIDA au Niger ont été rendus possibles grâce aux importants efforts consentis par les pouvoirs publics, soutenus par les partenaires techniques et financiers, afin notamment d'assurer la disponibilité et la gratuité de soins aux personnes vivant avec le VIH, a-t-il indiqué.
Parallèlement, les besoins de plus de 21.700 personnes sont couverts en 2020 avec le traitement antirétroviral, avec des "soins assurés sans discontinuité au niveau de 125 centres de traitement", a noté le ministre. Il a ajouté que les personnes vivant avec le VIH ont reçu une dotation de six mois de traitement antirétroviral "afin de limiter le déplacement des patients et d'éventuels risques d'exposition au COVID-19".