Au Niger, une nouvelle étape a été franchie cette semaine dans l'affaire dite de l'« Uraniumgate ». Une instruction a été ouverte cette année en France et le ROTAB, le Réseau des Organisations pour la Transparence et l'Analyse Budgétaire, vient de se porter partie civile.
Le scandale financier dit de « l'uraniumgate » a éclaté en 2017. Il concerne une transaction réalisée en 2011, par le groupe Areva. Le géant français du nucléaire avait alors vendu de l'uranium nigérien pour 240 millions d'euros, à travers deux sociétés russe et libanaise, et moyennant des rétrocommissions. La Sopamin, la Société du patrimoine des mines du Niger, impliquée dans la transaction, n'a quant à elle empoché que 700 000 euros.... suite de l'article sur RFI