A la suite de la démission de plusieurs membres du gouvernement, en raison de leurs candidatures aux élections présidentielles ou législatives du 27 décembre prochain, le président de la République son, Ecxellence Issoufou Mahamadou a procédé en fin de semaine dernière à un remaniement ministériel sur proposition du Premier ministre Brigi Rafini qui est demeuré à son poste.
Le nouveau gouvernement compte ainsi 40 ministres contre 42 pour le précédent. Les détenteurs de plusieurs portefeuilles stratégiques demeurent à leurs places et doivent assurer en plus l’intérim d’autres ministères. C’est ainsi le cas de Foumakoye Gado, qui en plus d’être maintenu à son poste de ministre d’État, ministre du Pétrole, est aussi nommé ministre directeur de cabinet du président de la République par intérim, ou encore du ministre des Finances, Mamadou Diop qui assure dorénavant l’intérim du ministère de l’Équipement.
Dans la même optique, la santé publique revient par intérim au ministre du Tourisme Ahmed Boto, et Amina Moumouni, ministre de la population est devenu par intérim, responsable du département ministériel en charge de la promotion de la femme et de la protection de l’enfant.
Les ministres de la Défense nationale, Issoufou Katambé ; de l’intérieur, de la sécurité publique, de la décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, Alkache Alhada, du Plan, Kané Aïchatou Boulama ou encore de l’énergie, Amadou Aissata sont demeurés à leurs postes sans portefeuille supplémentaire.
De nouvelles têtes ont aussi fait leur apparition au gouvernement. Il s’agit notamment de Boubacar Issoufou Djibo, nommé ministre de la communication, d’El hadj Elh Amadou Serkin Rafi Souley nommé l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation, d’Abdoulaye Issaka nommé à la tête du ministère du développement communautaire et de l’Aménagement du territoire.
Ce nouveau gouvernement aura la lourde tâche de conduire le pays par la période électorale qui vient de débuter.