La deuxième (2ème) session ordinaire au titre de l’année 2020 de la Commission Nationale du Dialogue Social (CNDS) s’est ouverte ce mardi 08 décembre 2020 à Niamey, sous la présidence de la Directrice de Cabinet Adjointe en Second au Cabinet du Premier Ministre, Mme Hadari Zeynabou.
Dans son discours d’ouverture, Mme Hadari Zeynabou a tenu d’abord à saluer l’engagement collectif et individuel des Commissaires à faire prospérer cette Institution malgré les multiples défis auxquels elle fait face actuellement, soulignant notamment « l’insuffisance patente de moyens humains, matériels et surtout financiers qui ne lui permettent pas d’assurer pleinement sa mission au regard de ses ambitions ».
Mais avec la dynamique de renforcement des capacités techniques et opérationnelles dans laquelle s’est inscrite la CNDS, la Directrice de Cabinet Adjointe en Second au Cabinet du Premier Ministre a indiqué n’avoir pas de doute que « cet organe quadripartite de concertation et de réflexions permanentes sur les conflits sociaux de tous genres, la CNDS retrouvera toutes ses lettres de noblesse et réussira à réaliser l’objectif tant attendu de sa transformation en haut conseil de dialogue social ».
Mme Hadari Zeynabou a enfin noté que « toute contribution de la part de la CNDS, de quelque nature que ce soit, pour tenir des élections apaisées sur l’ensemble du pays, serait la bienvenue ».
Quant au Président de la CNDS, M. Ali Ben Salah, il a informé que « d’une session à une autre, certains commissaires se sont retrouvés sur le terrain pour prendre en charge certains conflits sociaux en cours en ce moment », citant en exemple « le débrayage des agents de MOOV Niger qui a déjà connu une issue heureuse, la grogne des contractuels de l’enseignement et la moue des revendeurs de gaz ».
« Le partenariat social est une construction permanente dont les maitres mots doivent être le dialogue social et la confiance réciproque. Seule cette confiance permet aux parties, dans un processus de dialogue, d’aller au-delà de la simple expression de leurs positions pour identifier ensemble les véritables motivations à la base de l’incompréhension et leur apporter des solutions acceptables par tous », a-t-il déclaré.
Selon lui, « il est évident que sans un dialogue permanent, sans une communication efficace, il sera difficile que les acteurs portent un regard convergent sur toutes les dimensions ».
Rappelons que la première session s’est déroulée le 9 juillet 2020.