Ce 13 décembre, les 26 000 bureaux de vote répartis sur l’ensemble du territoire national ont été pris d’assaut par une partie des 7,4 millions d’électeurs, venus choisir les 4000 conseillers locaux qui doivent siéger aux assemblées des communes, des régions et des villes.
Malgré le contexte sécuritaire tendu, les élections se sont relativement déroulées dans le calme sur toute l’étendue du territoire national. La CENI a pris en effet des mesures, pour veiller au bon fonctionnement du scrutin. « Tout le matériel a été acheminé dans les différents départements et communes », a assuré à cet effet Maître Aïchatou Garba, la présidente régionale de la CENI de Dosso.
À Niamey, les électeurs ont confié à la presse avoir pu accomplir dans le calme et la sérénité leur devoir de citoyen tout au long de la journée. À Tahoua, c’est le même son de cloche.
Toutefois dans certaines localités, des irrégularités ont été observées. Ainsi, dans la région de Zinder, 13 bureaux ont dû surprendre les activités de vote à cause de l’épuisement des bulletins, ce qui a suscité la colère et l’indignation des candidats et des électeurs. La situation a pu être maîtrisée par la suite et à 13 heures le scrutin a pu reprendre. Aussi, de nombreux bureaux de vote ont dû ouvrir tard, du fait de l’acheminement tardif des matériels, entre autres.
Alors que la situation sanitaire reste alarmante face à la recrudescence des cas de covid-19, on a pu faire le constat amer de l'irrespect des mesures barrières, notamment la distanciation sociale, dans certains bureaux de vote.
Initialement prévues pour le 9 mai 2016, les élections locales ont été à plusieurs reprises reportées pour des raisons sécuritaires et d’organisation.
Rappelons que le 27 décembre prochain, les Nigériens retourneront aux urnes pour élire leur député et leur prochain président de la République.