Candidat à la présidentielle du 27 décembre, Mohamed Bazoum pourrait succéder à Mahamadou Issoufou, auprès duquel il chemine depuis plus de trente ans. Portraits croisés.
En ce début d’année 1979, dans la cour du lycée Amadou Kouran Daga de Zinder, deux des meilleurs élèves de l’établissement conversent avec enthousiasme. Iro Sani s’épanouit en filière « C », au sein de laquelle il a choisi d’étudier les mathématiques. Mohamed Bazoum a choisi les lettres et le baccalauréat « A ». Au collège de Gouré, quelques années plus tôt et kilomètres plus loin, un professeur lui a fait détester les chiffres et les calculs. Depuis, ce fils de la petite tribu arabe des Oulad Souleymane s’est pris de passion pour la littérature et se délecte des grands auteurs français et russes.... suite de l'article sur Jeune Afrique