• 100.000 FCFA de frais de route sur le trajet Niamey-Ouaga via Dori
• Bouaké-Niamey via Burkina: 3 contôles aux 100 km
• Celui qui paie une commission est libéré plus rapidement
Le transport et surtout sa fluidité a un rôle prépondérant dans l’économie des États enclavés comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger. D’où la nécessité pour ces États de lutter contre toutes sortes de tracasseries routières sur les principaux corridors déjà affectés par la mauvaise qualité des routes. Mais depuis que ces Etats connaissent des attaques terroristes, ils ont chacun mis en place des dispositifs supplémentaires, dont les contrôles sur les axes routiers. Toutefois, ces contrôles ont accentué le racket, les prélèvements illicites aussi bien sur les passagers que sur les transporteurs de marchandises, engendrant de longs délais de route.
Quelle est l’ampleur des rackets et qui sont les acteurs impliqués ? Quels sont les corridors concernés ?
L’enquête a concerné les axes Ouaga-Dori- Petelkole-Niamey, Ouaga-Bobo-Dioulasso-Bama-Faramana-Bamako et Ouaga-Bobo-Dioulasso-Koloko-Sikasso-Hérémakono-Bamako.
Suite à la fermeture des frontières terrestres pour cause de la maladie Covid-19, il a été difficile d’atteindre les villes frontalières qui abritent le dernier poste de contrôle frontalier entre les pays.
Racket systématique
Brahima Rabo, président de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) : « Le Burkina Faso était un pays exemplaire au niveau de la CEDEAO où il n’y avait ni tracasserie ni racket. Mais avec les attaques terroristes que nous avons vécues dès 2016, le ministre de la Sécurité, en son temps, nous a interpellés qu’il fallait mettre des postes de contrôle en place pour sécuriser la Nation. A un moment donné, nous avons constaté que ces postes de sécurité sont devenus de postes de contrôle documentaire qui font l’objet des rackets et des tracasseries ».... suite de l'article sur Autre presse