Lors du premier tour de l’élection présidentielle, le Niger a prouvé une nouvelle fois qu’il pouvait organiser un scrutin en toute transparence. Un modèle pour ses voisins, malgré l’insécurité grandissante qui mine le pays.
Aucun des deux candidats à la présidentielle nigérienne n’est parvenu à gagner lors du premier tour. Mohamed Bazoum, arrivé en tête le 2 janvier, devra affronter l'ancien président Mahamane Ousmane lors d'un second tour prévu le 20 février. Mais à ce stade, chacun peut d’ores et déjà affirmer que le grand gagnant demeure la démocratie.
Le Niger a organisé en décembre une série d'élections, d'abord municipales et régionales le 13, puis présidentielle et législatives le 27. "Ces élections se sont déroulées dans de bonnes conditions, assure à France 24 le journaliste et essayiste Seidik Abba, spécialiste des groupes terroristes dans la zone du Sahel. Il n’y a pas eu de remise en cause du scrutin ni de recours devant les tribunaux électoraux. Ni du pouvoir, ni de l’opposition. Sur ce point, le Niger consolide son expérience démocratique."... suite de l'article sur France 24