La Banque mondiale a publié le 5 janvier passé un rapport sur l’économie des pays africains. Après avoir analysé le contexte global caractérisé par une remontée des cas de contamination au covid-19, l’institution de Bretton Woods a prévu une croissance de 2,7 % pour le Niger et les autres pays d’Afrique subsahariens.
Si elle peut paraître minime, cette légère croissance apporterait un souffle nouveau au Niger qui a connu avec les autres pays d’Afrique une contraction de 3,7 % de son économie en 2020 à cause de la crise du coronavirus.
Le rapport révèle que, de façon globale l’économie des pays exportateurs de pétrole comme le Niger a été plus affectée que celle des pays exportateurs de produits agricoles. Ce constat sonne comme un écho aux appels du candidat du parti au pouvoir Mohamed Bazoum en faveur d’une diversification de l’économie nigérienne.
« La reprise de la consommation et de l’investissement privés pourrait être plus lente que prévu antérieurement, mais les exportations devraient s’accélérer progressivement, à la faveur de la relance des activités des principaux partenaires commerciaux », indique la banque.
Du reste, l’institution financière internationale précise qu’elle continuera par mobiliser 160 milliards de dollars dans les prochains mois pour aider une centaine de pays à financer le redressement de leurs économies. Ce montant, annonce la banque, est composé de 50 milliards de dollars sous forme de dons et de prêts à des conditions spéciales et d’une enveloppe de 12 milliards de dollars destinée à financer l’achat et la distribution de vaccins contre la COVID-19.