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Deux réseaux de contrebande de médicaments illicites démantelés à Niamey

Publié le jeudi 7 janvier 2021  |  Niamey et les 2 jours
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© Autre presse par DR
Lutte contre la drogue : 82,5 kg de cannabis et 4.000 comprimés de tramadol saisis par l’OCTRIS dans la Ville de Niamey
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L’Office Central de Répression du Trafic Illicite des Stupéfiants (Ocrtis) a démantelé entre le vendredi et le samedi dernier, deux réseaux de trafic de drogue exerçant à Niamey avec des ramifications dans plusieurs pays de la sous-région et au Maghreb. Ces trafiquants ont été présentés à la presse, ce mercredi 6 janvier dans les locaux de l’Ocrtis.

On rapporte que tout aurait commencé le 22 Décembre 2020 lorsque l’Ocrtis a reçu de ses sources, une information sur un vaste trafic international de drogue. Information à la suite de laquelle, des investigations ont été menées ayant permises de découvrir que deux ressortissants d’un pays voisin ont récemment séjourné à Niamey dans le but d’acheter sur place ou de commander à partir du Niger du tramadol ; substance extrêmement addictive et dont la rareté sur les marchés est actuellement constatée. C’est ainsi que le vendredi 1er janvier 2021, « des opérations ciblées ont permis de saisir à l’entrée de la ville de Niamey 4.000 comprimés de tramadol en provenance de Kano (Nigeria) et d’interpeller 03 individus de nationalité nigérienne ». Le lendemain de ces opérations, le samedi 2 janvier, « 106.800 comprimés de tramadol 225mg localement appelé ‘’Dongo ou Aradou’’ en raison de son effet fracassant sur le système nerveux central, en provenance du Togo ont été saisis », informe Nana Aichatou Ousmane Bako commissaire de police.

Présent à la présentation des contrebandiers, l’adjoint au Procureur de la République, Ousmane Baydo a salué, le travail acharné que mène l’Office dans la lutte contre le trafic des stupéfiants, au Niger avant de rappeler que ce travail n’incombe pas seulement à l’Ocrtis et à la justice. « Les populations doivent davantage s’impliquer dans cette lutte en dénonçant ces trafiquants », a-t-il déclaré. Notons que la valeur des produits saisis est estimée à 100 millions de FCFA soit 153 850 euros.
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