Des milliers de nigériens ont fui la région de Tillabéri où s'est déroulé le 2 janvier dernier une attaque particulièrement meurtrière contre deux villages du département de Ouallam. Cela se trouve dans l'ouest du pays, dans la zone dite des « trois frontières », proche du Mali et du Burkina Faso.
Cette attaque qualifiée de terroriste par les autorités avait fait une centaine de victimes. Mais ce sont les habitants de douze villages au total qui ont fui par peur de nouvelles exactions, comme l'explique Jean-Sébastien Josset, porte-parole du HCR basé à Niamey.
Au total, 10 000 personnes ont fui les villages attaqués et douze villages environnants. A ce jour, ce sont les autorités du Niger qui dispensent l'aide d'urgence aux populations, à savoir le ravitaillement en nourriture et l'enregistrement des personnes déplacées. Elles assurent parallèlement la sécurisation de la zone qui permettra à l'ensemble des acteurs humanitaires de se déployer et de dispenser une aide d'urgence : abri, soins de santé et psychologiques.... suite de l'article sur RFI