Porté par un vaste plan de développement initié par les autorités de la 7e République, fortement axé sur la promotion des investissements, le secteur minier a vu ses chiffres croître sur les 5 dernières années. Ainsi, de 2015 à 2020, c’est un total de 116 permis de recherche minière qui a été délivré par le Gouvernement, avec à la clé 232 millions de dollars d’investissement, soit 124,1 milliards F CFA, révèle le ministère des Mines. Ces permis qui ont été octroyés à des entreprises aussi bien internationales que locales, ont concerné des minerais tels que l’uranium, l’or, le diamant le charbon, le manganèse, le lithium, le cuivre, et d’autres métaux rares et précieux en cours de recherche sur l’ensemble du pays.
Parmi les entreprises internationales détentrices de permis de recherche minière au Niger on y trouve Orano, Global Atomic Fuel, Xantus Corporation, OM GOLD STONE, JABALPOUR, Goviex, et PROTEA INTERNATIONALE. Pour les entreprises locales, on peut citer OMINI, SOMAF, ADIFOR, CMEN, SRM et la Société nigérienne de charbon (SONICHAR).
Ces investissements ont permis, notamment de diversifier l’exploitation minière au Niger, qui est resté longtemps focalisée sur la production monominérale de l’uranium, dont les cours sont en chute libre depuis une décennie. Ce plan de diversification est aussi le résultat de l’institution d’un code des investissements au Niger dans le cadre du programme de Renaissance du président de la République Issoufou Mahamadou.