Les attaques terroristes du 02 janvier passé sur les localités de TchomaBangou et de Zaroumadarey dans le département de Ouallam, ont causé la mort de 105 individus, principalement de sexe masculin. Ces attaques d’une rare violence ont également entraîné le déplacement de plus de 10 000 personnes, a indiqué l’antenne nigérienne de l’Organisation des Nations Unies pour la coordination des Affaires Humanitaires (OCHA).
« Les attentats au Niger ont fait 105 morts – 73 à Tchamo Bangou et 32 à Zaroumadareye, dans la région de Tillabéry, dont 10 garçons et 7 filles… Environ 10 600 personnes ont été déplacées », précise l’agence onusienne.
Du reste, la majorité des déplacés internes ont trouvé refuge dans le village de Mangaize et environ 500 enfants déplacés sont à présent déscolarisés. Toutefois, l’ONU a annoncé que les acteurs humanitaires s’activaient sur le terrain, pour répondre à l’urgence.
Au-delà de ces deux localités, la situation humanitaire est plutôt sombre dans la région dite des trois frontières. Ainsi le HCR indique que les régions de Tillaberi et de Tahoua au Niger, situées près de la région du Liptako-Gourma qui est à la frontière du Burkina Faso et du Mali, accueillent actuellement 60 000 réfugiés maliens et près de 4 000 personnes qui ont fui le Burkina Faso. Elles reçoivent également près de 140 000 déplacés internes nigériens, un nombre qui a augmenté de plus de 75 % en 2020. À une échelle sous régionale, ce sont plus de 850 000 réfugiés et près de deux millions de déplacés internes qui se trouvent actuellement à la frontière entre le Burkina Faso, le Niger et le Mali.