Le sommet du G5 Sahel, les 15 et 16 février, est annoncé comme un nouveau rendez-vous important pour la lutte contre le terrorisme au Sahel. Mais le risque de contagion terroriste aux pays côtiers d’Afrique de l’Ouest a été récemment souligné par le plus haut responsable de la DGSE, les renseignements extérieurs français. Gilles Yabi a publié chez nos confrères de Jeune Afrique une tribune dans laquelle il appelle à « résister à la distraction, à la dispersion et à la fragmentation ».
Il s’agit d’abord de rappeler que le projet d’expansion des groupes djihadistes vers le sud n’était pas nouveau. Il y a eu une attaque en bord de mer à Grand-Bassam en mars 2016, au sud de la Côte d’Ivoire, une autre plus récemment en juin 2020 à Kafolo au nord de ce même pays, et un enlèvement au nord du Bénin, près de la frontière avec le Burkina Faso en mai 2019.... suite de l'article sur RFI