Les quelque 7,5 millions d’électeurs nigériens ont voté dimanche 21 février. Un second tour de la présidentielle entre le candidat du PNDS au pouvoir, Mohamed Bazoum (arrivé en tête du premier tour avec 39% des voix), et celui du RDR Tchanji Mahamane Ousmane (arrivé en seconde position avec près de 17%). Le scrutin s’est globalement déroulé dans le calme, même s’il a été endeuillé dans la région de Tillabéri.
Avec notre envoyée spéciale à Niamey, Magali Lagrange
Dans cette région touchée par l’insécurité, sept membres de la commission électorale nationale indépendante ont été tués. Leur véhicule a sauté sur une mine dimanche matin dans une localité située sur la commune de Dargol, dans la zone des 3 frontières. Les opérations de vote n’ont pas pu avoir lieu dans plusieurs bureaux de la zone.
« Nous avons pris toutes les dispositions sécuritaires afin que ces élections se passent dans les meilleures conditions, a déclaré le ministre de l’Intérieur du Niger Alkache Alhada lors d’un point presse. Malheureusement, un des véhicules transportant des agents de la Céni a sauté sur une mine, faisant sept morts. C’est ce moment que choisissent des hommes sans foi ni loi pour semer la désolation. Ce ne sont pas des démocrates. Ce qu’ils cherchent, c’est instaurer des situations d’horreur et nous n’accepterons pas que ce pays en une dictature moyenâgeuse, car c’est là leur objectif. En dehors de cet évènement malheureux, nous pouvons dire que les élections se sont déroulées dans de bonnes conditions sécuritaires. »... suite de l'article sur RFI