Dans une récente interview accordée à Jeune Afrique, le directeur du groupe Orano Mining (ex Areva) au Niger, Pascal Bastian, a rassuré sur les activités de son groupe dans le pays. Présent depuis les années 1960, le groupe est en passe de fermer la COMINAK (plus vieux gisement du pays) alors qu’un projet d’exploitation de la mine d d’IMOURAREN (l’une des plus grandes mines du monde) est en cours.
Sur le dossier brûlant de la fermeture de la Cominak, le top management du groupe Orano Mining s’est voulu rassurant. « La mine est peut-être en train de fermer, mais les travaux de réaménagement du site se poursuivront pendant 10 ans et la surveillance de l’environnement pendant 10 ans de plus. L’objectif est de s’assurer que le site est sûr et non polluant. Nous sommes attachés au dialogue et à une communication permanente et transparente avec les parties prenantes, afin de soutenir la reconversion de nos salariés et prestataires, et d’agir en vue d’une transition sociale pérenne et à long terme, bénéfique à la population locale », a-t-il déclaré.
Quant à la SOMAIR, Pascal Bastian a affirmé que malgré les conditions difficiles, de nombreuses initiatives lancées dans le cadre de l’exploitation de la mine devraient se poursuive au-delà de 2035.
Du reste, le premier responsable d’ORANO Mining a déclaré en ce qui concerne la mine d’Imouraren que son entreprise était à la recherche de nouvelles méthodes d’extraction permettant de réduire les coûts et qu’elle prévoyait des campagnes de forage dans certaines zones du gisement afin de tester la faisabilité des opérations. Pour conclure, le responsable est revenu sur les actions sociales réalisées par son entreprise en faveur des populations nigériennes. « Notre partenariat avec le pays dépasse largement l’extraction. Nous intervenons pour améliorer l’éducation, la santé, l’accès à l’eau, les activités économiques, la culture et le sport. Par exemple, dans le cadre du projet agropastoral d’Irhazer de 11 milliards de CFA qui vise à assurer une sécurité alimentaire durable, nous finançons le développement des systèmes d’irrigation en partenariat avec l’État du Niger », a-t-il indiqué à cet effet.
Premier pays exportateur d’Uranium en Afrique, le secteur minier a profondément souffert de la baisse des prix sur le marché mondial. Cette sortie de Pascal Bastian devrait rassurer plus d’un, sur l’avenir de l’uranium nigérien.