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Group Orano et l’État du Niger, un partenariat pérenne

Publié le mardi 23 fevrier 2021  |  lévènementniger.com
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© Autre presse par DR
Mines du Liptako
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Interview avec Pascal Bastien, Représentant du Group Orano au Niger. Orano est l’un des principaux producteurs d’uranium dans le monde.

Quelle est l’implantation actuelle d’Orano au Niger ?
Parmi les trois gisements d’uranium découverts par Orano et l’État du Niger dans les années 1960 et 70 au nord du pays, Orano en assure l’extraction pour deux d’entre eux, de manière responsable, par le biais de deux compagnies minières : COMINAK et SOMAÏR. Les mines offrent au pays des avantages économiques et sociétaux importants, et améliorent le niveau de vie des populations locales. Le troisième gisement, Imouraren, n’est pas en phase de production car, à ce jour, il n’est pas économiquement viable. La production de la mine de COMINAK s’achèvera le 31 mars 2021, ses ressources s’étant épuisées, mais ce n’est pas la fin de l’histoire.

Quelles mesures ont été prises pour atténuer l’impact de la fermeture de COMINAK ?
Pour commencer, la mine est peut-être en train de fermer, mais les travaux de réaménagement du site se poursuivront pendant 10 ans et la surveillance de l’environnement pendant 10 ans de plus. L’objectif est de s’assurer que le site est sûr et non polluant. Nous sommes attachés au dialogue et à une communication permanente et transparente avec les parties prenantes, afin de soutenir la reconversion de nos salariés et prestataires, et d’agir en vue d’une transition sociale pérenne et à long terme, bénéfique à la population locale.

Quelles sont vos prévisions pour la durée de vie de la mine de SOMAÏR ?
SOMAÏR continue d’investir en vue de découvrir de nouvelles ressources en uranium et de prolonger la vie de la mine. Sur ce marché difficile, la mine doit être rentable. De nombreuses initiatives ont été lancées pour que l’exploitation de SOMAÏR se poursuive au-delà de 2035, notamment par des optimisations techniques et la numérisation. Elles contribueront à améliorer l’économie, la qualité et la sécurité des opérations. Nous sommes également très attentifs au rendement énergétique et à l’empreinte carbone de notre mine dans le cadre de notre engagement pour le climat. SOMAÏR est sur la bonne voie.

Est-ce que dans 15 ans Orano sera toujours en train de poursuivre ses opérations d’extraction au Niger ?
De même que nos projets à SOMAÏR, nous nous intéressons à Imouraren, qui contient une part importante des réserves de minerai d’Orano. La difficulté est l’économie de la mine dans le marché d’aujourd’hui. Nous sommes à la recherche de nouvelles méthodes d’extraction permettant de réduire les coûts et nous prévoyons des campagnes de forage dans certaines zones du gisement afin de tester la faisabilité des opérations. Notre objectif est de commencer l’extraction à Imouraren avant la fin des opérations à SOMAÏR.

En-dehors de l’extraction, quelles sont les activités d’Orano au Niger ?
Notre partenariat avec le pays dépasse largement l’extraction. Nous intervenons pour améliorer l’éducation, la santé, l’accès à l’eau, les activités économiques, la culture et le sport. Par exemple, dans le cadre du projet agro-pastoral d’Irhazer de 11 milliards de CFA (17 millions €) qui vise à assurer une sécurité alimentaire durable, nous finançons le développement des systèmes d’irrigation en partenariat avec l’État du Niger.

« LES MINES OFFRENT AU PAYS DES AVANTAGES ÉCONOMIQUES ET SOCIÉTAUX IMPORTANTS, ET AMÉLIORENT LE NIVEAU DE VIE DES POPULATIONS LOCALES ».

Cette interview est réalisée par Jeune Afrique
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