La cour constitutionnelle du Niger, après avoir examiné les requêtes de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de certains partis politiques en compétition, a validé et proclamé samedi soir les résultats définitifs des élections législatives du 27 décembre dernier, a-t-on appris de source officielle à Niamey.
Au total, les résultats de 25.815 bureaux de vote sont parvenus, tandis que le nombre de votants est estimé à 4.712.433, sur 7.446.556 électeurs inscrits, soit un taux de participation de 69,19%, selon le président de la cour constitutionnelle, Bouba Mahamane.
Sur les 172 députés qui devaient siéger au parlement nigérien, seuls 166 sont connus. Il s’agit notamment de 79 députés pour le Parti nigérien pour la Démocratie et le Socialisme (PNDS Tarayya, pouvoir), arrivé en tête, 19 pour le Mouvement démocratique nigérien pour une Fédération africaine (Moden/FA Lumana Africa, opposition), arrivé deuxième.
Le Mouvement patriotique pour la République (MPR-Jamhuriya, pouvoir), et le Mouvement national pour la Société de Développement (MNSD-NASSARA, pouvoir), dont les candidats respectifs, Seini Oumarou et Albadé Abouba, étaient arrivés notamment troisième et quatrième au premier du scrutin présidentiel du 27 décembre dernier, ont obtenu, respectivement 14 et 13 sièges.
Le Renouveau démocratique et républicain (RDR Tchandji, opposition), de Mahamane Ousmane, candidat du second tour du scrutin présidentiel du 21 février dernier, a obtenu sept sièges.
Les six sièges non attribués sont ceux de la diaspora, pour laquelle il sera procédé ultérieurement à d’autres élections, selon la CENI.
Ces députés sont élus pour un mandat de cinq ans, pour la période allant du 17 mars 2021 au 16 mars 2026.