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La vente de plants fruitiers : Une alternative au chômage pour Issoufou Hamadou

Publié le mercredi 3 mars 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
plants fruitiers
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La commercialisation des plants fruitiers est devenue une activité qui prend de plus en plus d’ampleur dans la ville de Niamey. En effet, de nombreuses personnes pratiquent cette activité. Il suffit juste de sillonner les grandes artères et carrefours pour remarquer la grande disponibilité des plants fruitiers et décoratifs. Ainsi, par le biais de ce petit commerce, beaucoup de jeunes garçons se battent au quotidien pour gagner leur pain.

Issoufou Hamadou jeune nigérien âgé de 37 ans, marié et père de famille, travaille avec plusieurs jeunes garçons qui l’assistent dans la vente et l’entretien des pépinières. Hamadou aide les jeunes à ne pas sombrer dans le chômage ou la délinquance.

Ainsi, Issoufou Hamadou vend plusieurs variétés de plants fruitiers notamment les agrumes qui sont composés de quatre (4) variétés à savoir les citrons, les «tanjelos» ou clémentines, les mandarines, l’oranger. A cela s’ajoutent diverses variétés de manguiers dont la mangue simple et la mangue de type greffiers, les goyaviers, les papayers et la pomme cannelle. Ce jeune pépiniériste vend également des fleurs pour la décoration et l’embellissement des maisons, des services, et des espaces publics.

S’agissant des prix des plants, Issoufou Hamadou affirme que cela varie selon le type des plantes. Pour le cas des plants de la pomme cannelle, il y’en a pour 2000F et 1000F, le plan de mangue greffier est à 2000F et le manguier simple à 1000F. Le citronnier est à 500F, la clémentine ou «tanjelos» à 1500F et à 1000F, la mandarine à 1500F et 1000F et enfin le goyavier à1000F.

Pour ce qui de l’approvisionnement en semences, Issoufou Hamadou indique qu’il les achète ici à Niamey et d’autres lui proviennent de l’extérieur du pays notamment du Togo, du Bénin, du Burkina Faso et du Nigéria. Mais, il précise que les semences importées lui reviennent ‘’excessivement chères’’ soit la somme de 100.000F CFA.

Relativement aux difficultés rencontrées, ce jeune pépiniériste soutient que la principale contrainte à laquelle il fait face est liée au manque d’espace fixe. «Actuellement on est en train de chercher là où nous réinstaller, on est sur le point de quitter notre emplacement actuel», a-t-il précisé. Outre ce problème, il y a également celui d’eau pour l’arrosage des plants. Aussi, Issoufou Hamadou déplore la rareté de la clientèle. «Ce n’est pas tous les jours que le marché rapporte. Parfois je peux faire une semaine sans rien vendre» notifie-t-il, reconnaissant toutefois être satisfait de son travail qui lui permet de prendre en charge sa famille sans avoir à tendre la main.

Farida Ibrahim Assoumane
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