Pratiquée par une partie considérable de la population, la commercialisation des plants fruitiers est devenue une importante activité génératrice de revenus dans la ville de Niamey, au cours des dernières années. Un rapide tour sur les grandes artères et carrefours de la capitale permet de remarquer la grande disponibilité des plants fruitiers et décoratifs. Ainsi, par le biais de cette activité beaucoup de jeunes gagnent leur pain quotidien.
Parmi ceux-ci, Issoufou Hamadou jeune nigérien âgé de 37 ans, marié et père de famille, travaillant avec plusieurs jeunes garçons qui l’assistent dans la vente et l’entretien des pépinières. Une façon pour lui de contribuer à la lutte contre le chômage, dit-il. Le jeune commerçant vend plusieurs variétés de plants fruitiers, notamment les agrumes, diverses variétés de manguiers, les goyaviers, les papayers et la pomme cannelle, des fleurs pour la décoration et l’embellissement des maisons, des services, et des espaces publics.
Cependant, l’entrepreneur fait face à de nombreuses difficultés. L’approvisionnement en semences achetées ici à Niamey et d’autres lui provenant de l’extérieur notamment du Togo, du Bénin, du Burkina Faso et du Nigéria lui reviennent ‘’excessivement chères’’ et lui coutent souvent des centaines de milliers de francs. En outre, le jeune pépiniériste soutient que la principale contrainte à laquelle il fait face est le manque d’espace fixe ainsi que le problème d’arrosage des plants et la rareté de la clientèle.