Arrivé en seconde position de l’élection présidentielle, avec 44,75 % des voix derrière Mohamed Bazoum crédité de 55,25 % selon les chiffres officiels annoncés par la CENI, l’ancien président Mahamane Ousmane a annoncé en début de semaine avoir déposé un recours devant la cour constitutionnelle. L’opposant qui s’estime lésé a ainsi décidé après les violences postélectorales d’utiliser les moyens légaux.
Comme arguments, celui qui estime avoir remporté la présidentielle avec 50,3 % des voix évoque de nombreux manquements et défaillances qui ont émaillé le scrutin. Il cite ainsi entre autres, des « braquages » et « bourrages d’urnes », des « menaces par armes à feu », des « renvois des délégués et membres des bureaux de vote », des « procès-verbaux préfabriqués » et des « scènes d’intimidations ». Autant de faits de nature à remettre en cause la fiabilité des résultats, selon le Candidat malheureux. « Ni mon parti, ni la coalition qui me soutient et moi-même n’accepterons ce nième hold-up électoral en préparation », a-t-il fait savoir.
Notons que si les observateurs ont relevé dans l’ensemble un scrutin qui s’est déroulé dans des conditions acceptables, certaines irrégularités ont tout de même été relevées.
La cour constitutionnelle devrait examiner ce recours et donner son verdict dans les jours à venir.