À l’issue de leur formation qui a duré 1 mois au Centre Technique de Formation en Couture NAKOWA d’Agadez, les couturières ont reçu des attestations. Au nombre de quarante (40) ces femmes de la commune urbaine d’Agadez formées en couture par l’ONG HED-Tamat ont été initiées aux techniques de coupe du tissu, épinglage, la réalisation d’un modèle et autre manœuvre.
A la fin de la formation, les couturières ont bénéficié de leur propre machine à coudre et des kits complets. Grace aux compétences acquises, elles pourront créer de petites entreprises pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.
Au cours de la cérémonie qui s’est tenue le samedi 13 mars dernier dans le Centre Technique de Formation en Couture NAKOWA, la secrétaire générale Adjointe du gouvernorat d’Agadez, Hadjia Aldjouma Mahamane Delley a déclaré qu’on ne peut pas parler d’autonomisation des femmes si celle-ci sont économiquement faibles et qu’elles sont dans des conditions de travail ne leur permettant pas de créer des richesses profitables à leurs besoins essentiels et à la communauté. Elle a remercié les efforts de l’ONG HED Tamat pour ces séries de formation organisées au profit des jeunes des communautés locales.
Les activités sur la consolidation de la paix et la prévention de l’extrémisme violent, devait poursuivre la Secrétaire générale Adjointe du gouvernorat, figurent parmi les premières priorités des plus hautes autorités du Niger qui accordent une attention toute particulière à la consolidation de la paix comme condition sine qua non du développement. Hadjia Aldjouma Mahamane Delley a par ailleurs mis l’accent sur le renforcement des activités qui sont menées dans les régions d’Agadez, de Tahoua, de Tillabéry et de Zinder par l’ONG HED-Tamat. En effet, l’autonomisation des femmes est l’une des priorités inscrite dans le Programme de la renaissance du Niger.
Le secrétaire permanent de HED Tamat, M. Assalek Ibrahim a indiqué que les femmes jouent un rôle indéniable dans nos familles, dans notre administration et dans notre pays tout entier. Il a en outre précisé que ‘’les femmes garantissent la sécurité alimentaire de leurs communautés, améliorent la résilience au changement climatique et renforcent les économies locales. «Nous comptons plus tard les suivre, les accompagner et éventuellement, leur donner la chance d’avoir des recyclages pour se perfectionner davantage», a noté M. Assalek Ibrahim. N’oublions pas que les femmes sont les facteurs de la stabilité, elles sont les gardiennes de nos valeurs traditionnelles. Les activités que ces femmes vont entreprendre en couture, a conclu M. Ibrahim, leurs permettront de développer de nouvelles compétences et entrer dans l’économie locale avec plus de succès.
Dans son intervention, le Directeur régional de la Formation professionnelle et technique, M. Ary Kolo Amadou, a rappelé le rôle de l’ONG HED-Tamat dans la promotion du développement. Elle joue un rôle important dans la promotion du développement du monde rural notamment : l’incitation des populations à participer aux activités économiques et sociales. Il a enfin salué les actions de l’ONG HED-Tamat dans ses efforts d’accompagnement des politiques et stratégies de développement en faveur des populations dans ses zones d’intervention qui vont au-delà des frontières nationales.
Le PCA de l’ONG, l’honorable député El Hadj Mano Aghali a déclaré : «Nous avons le ferme espoir de voir toutes ces femmes formées démarrer chacune dans son foyer une activité génératrice de revenus. Cela ne se fera pas par miracle, mais je sais qu’en cas de persévérance d’assiduité, de courage, elles pourront rendre des services à leur communauté, elles pourront aussi gagner en retour un minimum de revenus substantiels».
L’ONG, a précisé M. Mano Aghali, intervient aussi dans la région de Tillabéry (16 communes), frontière Mali-Burkina (16), région de Tahoua (9 communes), Zinder (5 communes), Agadez (15 communes) et aujourd’hui dans les communes de Bosso et de N’gourti. Les formations organisées par HED-Tamat entrent dans le cadre du PROJET «Accroitre la Résilience des Communautés face au développement de l’extrémisme violent», financé par le Ministère Fédéral Allemand des Affaires Etrangères et CARE Allemagne.