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Poursuite des travaux de la 1ère session ordinaire 2021 du CESOC : Les conseillers échangent avec les responsables de la Halcia et du ministère de la santé publique sur des sujets d’actualité

Publié le jeudi 18 mars 2021  |  Le Sahel
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© Autre presse par DR
Poursuite des travaux de la 1ère session ordinaire 2021 du CESOC : Les conseillers échangent avec les responsables de la Halcia et du ministère de la santé publique sur des sujets d’actualité
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Le Conseil économique social et culturel (CESOC) poursuit les travaux de sa première session ordinaire au titre de l’année 2021 dans les locaux du Palais des Congrès de Niamey. Hier, les conseillers, à travers la commission des affaires sociales, ont auditionné séparément la Haute autorité de lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HALCIA) et le ministère de la santé publique pour échanger sur les sujets d’actualité que sont les défis et les perspectives de la corruption au Niger et l’accès des populations aux services de santé de qualité.

Les conseillers du CESOC ont échangé d’abord avec M. Abdouramane Ghousmane président de la HALCIA et Dr Mounkaila Aichatou, membre de la commission pour faire l’état des lieux de la lutte contre la corruption au Niger, dégager les perspectives à travers l’élaboration de stratégies anti-corruption et formuler des recommandations allant dans le sens de la lutte contre le fléau au Niger. C’est une pratique qui touche actuellement tous les secteurs de la vie socio-économique du Niger. En effet, selon le classement 2019 de Transparency international sur la perception de la corruption auquel a fait référence la commission des affaires sociales du CESOC, le pays enregistre la note de 32 sur 100 et se classe à la 122ème place sur 180 pays.

En conclusion de son exposé, Dr Mounkaila Aichatou relève que la corruption a tendance à devenir endémique et généralisée au Niger et constitue un obstacle majeur au développement économique, social et politique. Elle souligne également qu’elle a des effets désastreux sur le fonctionnement de l’administration, de la justice, de la santé publique, de l’éducation, de la politique, de l’économie et de la sécurité. Elle constitue en autre une entrave à la protection et au respect des droits humains et annihile les efforts de démocratie et d’État de droit. La Halcia préconise ainsi de combattre la corruption sous toutes ses formes et invite la population à aller au-delà des critiques pour dénoncer véritablement les cas possibles de corruption et d’enrichissement illicite.

Au cours de la seconde audition qui s’est déroulée dans l’après-midi, le ministre de la santé publique par intérim, M. Ahmed Boto, a exposé sur l’accès des populations aux services de santé de qualité au Niger. Il a entretenu les conseillers du CESOC sur l’état des lieux des services de santé au Niger, sur les tarifications des prestations dans les services publics et privés de santé, les conditions d’ouvertures et de création des services de santé privés et sur les actions d’amélioration de l’accès des populations aux soins de santé de base.

A la fin de l’exposé du ministre Ahmed Boto et des interventions des conseillers, le Secrétaire Général du ministère de la santé publique a apporté des précisions sur les inquiétudes soulevées lors des échanges. Il a invité le CESOC à mener le lobbying nécessaire, en complément des actions déjà entreprises par le ministère, pour doter le Niger d’un système sanitaire performant et compétitif qui puisse véritablement satisfaire les attentes des populations. « Les conseillers ont beaucoup contribué en posant des questions pertinentes, ces questions ont toutes leurs valeurs et cela nous a permis de cerner les préoccupations des conseillers. Je ressors très satisfait de cette séance d’audition devant les conseillers du CESOC », a-t-il commenté après la levée de la séance.

Le Président de la Commission des affaires sociales du CESOC, M. Idrissa Djibrilla, s’est félicité du climat dans lequel se sont déroulées les deux (2) auditions. Pour lui, la préoccupation des conseillers en général, et de sa commission en particulier, est de se mettre au courant des améliorations enregistrées et des défis à relever dans les secteurs de la lutte contre la corruption ainsi que de l’accès de la population à des services de santé de qualité au Niger. « J’apprécie le franc-parler qui a caractérisé les deux (2) interventions. Un climat qui a permis d’aller au-delà des tabous et de se mettre réellement au service des populations », a déclaré M. Idrissa Djibrilla.
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