La Cour constitutionnelle nigérienne déclare Mohamed Bazoum, du parti au pouvoir, le PNDS, vainqueur du second tour de l’élection présidentielle du 21 février dernier avec 55,66 % des suffrages. L’opposant Mahamane Ousmane du RDR-Tchanji recueille 44,34% des voix. Le taux de participation était de 62,81%, selon les résultats définitifs du scrutin.
Avec notre envoyée spéciale à Niamey, Gaëlle Laleix
Les résultats de la Cour constitutionnelle sont quasiment identiques à ceux qu’avait annoncés la Céni le 23 février. Peu de changement donc, malgré le recours de l’opposition qui encore cette semaine affirmait avoir plus de 3 000 procès litigieux justifiant l’annulation de certains résultats.
Abdourahmane Zakaria, le porte-parole de Mohamed Bazoum a salué cette victoire, qu’il considère comme « l’expression de la souveraineté populaire ». Selon lui, ce jugement met un terme à toute polémique. Interrogé sur d’éventuelles contestations, il a rappelé que la Cour constitutionnelle est la plus haute juridiction du pays. « C’est fini, a-t-il dit. On doit maintenant se mettre au travail. »... suite de l'article sur RFI