Le groupe nucléaire Areva rejette les allégations faisant état de son retrait envisagé des deux mines d’uranium, l’une à Aïr et l’autre à Akokan, qu’il exploite au Niger depuis les années 1970. « Ces mines ont une durée de vie, mais les fins d'exploitation de Somaïr et de Cominak ne sont pas à des échéances rapprochées et cela dépendra des conditions de marché, on ne peut pas donner de date gravée dans le marbre », a confié à l'AFP un porte-parole d'Areva, interrogé sur ces informations. Selon l’AFP, le porte-parole d’Areva a en outre démenti catégoriquement que le groupe envisagerait de retarder à nouveau l'ouverture de la mine d'uranium géante d'Imouraren, également située au Niger et prévue dans deux ans. Le contrat d'exploitation de l'uranium d’Areva au Niger arrive à terme au 31 décembre. Niamey veut revisiter les termes pour obtenir davantage de retombées économiques pour ce pays classé parmi les plus pauvres au monde mais dans le peloton de tête des pays exportateurs mondiaux de l’uranium.