La dernière série d'attaques dans les régions de Tillaberi et de Tahoua au Niger ont déclenché une évaluation des besoins humanitaires dans ce pays, a fait savoir mardi un porte-parole de l'ONU.
Le gouvernement nigérien, les Nations Unies et leurs partenaires mènent actuellement une étude suite à des raids de "groupes armés non-étatiques" dimanche qui ont fait 137 morts dans la population civile, a indiqué Farhan Haq, porte-parole adjoint du secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres.
Ces civils ont été tués dans les zones frontalières du Mali et du Burkina Faso, a précisé M. Haq.
"Depuis janvier, au moins 290 civils ont été tués dans ces attaques", a-t-il déclaré aux journalistes lors d'un point de presse. "Cela représente plus de la moitié du nombre de victimes tuées dans les attaques en 2020".
L'agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) intervient sur place pour aider aux services de santé et de protection.
"L'agence nous rappelle que le Niger, le Burkina Faso et le Mali, dans la région du Sahel, sont l'épicentre de l'une des crises à l'évolution la plus rapide au monde en termes de déplacement de population et de problèmes de protection", a indiqué le porte-parole. "Cette région abrite déjà près de 3 millions de réfugiés et de personnes déplacées dans leur propre pays".