Des attaques sans précédent contre des villages et des campements dans l’ouest du Niger ont fait plus de 200 morts en l'espace de six jours. Ces violences n’ont pas été revendiquées, mais elles portent la marque du groupe État islamique au Grand Sahara, seul grand groupe jihadiste dans cette zone suffisamment bien organisé pour mener des assauts de cette ampleur. Depuis le début de l'année, quatre attaques ont visé des civils dans cette zone. Le gouvernement parle d'un nouveau mode opératoire.
Depuis deux ans, le groupe État islamique renforce son emprise à l’ouest du Niger. Selon Ibrahim Yahaya Ibrahim, analyste principal à l’International Crisis Group, des chefs de villages ont été tués. La population a parfois été obligée de fuir et les taxes prélevées par les djihadistes et le vol de bétail sont en augmentation :
« Il faut lire cette nouvelle dynamique de conflit où des civils sont pris à partie comme une riposte des jihadistes de l'État islamique contre cette forme de résistance qui s'organise localement par les communautés. »... suite de l'article sur RFI