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[Entretien exclusif] Niger: le président élu Mohamed Bazoum demande aux Français de maintenir leur dispositif aérien

Publié le lundi 29 mars 2021  |  RFI
Mohamed
© Autre presse par Dr
Mohamed Bazoum, Président élu de la République du Niger
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Au Niger, pour la première fois depuis la proclamation de sa victoire, le 21 mars, Mohamed Bazoum s'exprime. Dans une interview exclusive à RFI et France 24, le président élu n'écarte pas un retrait partiel des forces françaises de Barkhane, mais demande à Paris de maintenir son dispositif aérien au Sahel. Mohamed Bazoum révèle aussi qu'en 2016-2017, le gouvernement du Niger a tenté de négocier une trêve avec les jihadistes, mais a dû y renoncer face à leur intransigeance. Un entretien exclusif accordé à Christophe Boisbouvier de RFI et Cyril Payen de France 24.

RFI : Le Niger vient de vivre un scrutin inédit, car pour la première fois, il y a une transition démocratique qui voit deux présidents élus se succéder. Mais c’est un scrutin qui a été entaché par une crise postélectorale, qui a agité les rues de Niamey, les rues de quelques villes du Niger… Est-ce que l’on ne s’est pas réjoui un peu trop vite, monsieur le président ? Et en un mot, est-ce que cela n’estompe pas une forme d’État de grâce que l’on pouvait espérer pour votre début de mandat ?

Mohamed Bazoum : Non, je ne le pense pas. Il y a eu une petite tension dans la ville de Niamey, moins de deux jours, en vérité, ce qui dénote le caractère un peu artificiel de cette agitation. Après deux jours, cela s’est totalement essoufflé. C’est la preuve que ce n’était pas authentique. En vérité, certains acteurs avaient annoncé qu’il y aurait des troubles le jour même des élections, avant que l’on ait quelque idée que ce soit des résultats. Cela dit, nous aurions souhaité qu’il n’y ait pas ces troubles, parce que c’est la première fois que cela se passe. Mais aujourd’hui, c’est plutôt derrière nous.
... suite de l'article sur RFI

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