Invité du journal télévisé en français de Télé Sahel, le Trésorier général et de la comptabilité publique, monsieur Souleimane Zourkaleni a fait dans le déjà connu, peinant à remplir la mission qu’on lui a donné instruction de mener.
Résultat : les mêmes informations, il les a ressassées deux, trois, voire quatre fois, exposant ce que tout le monde savait déjà sur ce dossier qui est loin de connaître son épilogue. L’authenticité du document ? Il ne pipe mot. Ainsi, il ne donnera la moindre réponse attendue, ni sur la date de la signature du document, un dimanche 21 février, soit 3 jours seulement après le coup d’Etat de Salou Djibo ; ni sur la mention « Trésorier général » portée en bas dudit document et qui ne comporte aucune signature, aucun cachet. Un faux document ?
Il n’y a aucun doute. Dès lors, toute tentative de donner du crédit à ce document qui est manifestement faux est voué au même sort et ce n’est pas parce qu’on porte le titre de Trésorier général qu’on peut convaincre à partir du faux. Manifestement, monsieur Zourkaleni a été obligé de jouer ce numéro ridicule et sa gêne est perceptible. Le fiasco du gouvernement sur ce dossier est total. Et dire que c’est le même gouvernement, dans le souci de décrédibiliser le Président Tandja Mamadou, qui a donné à cette affaire la rondeur et l’intérêt qu’elle suscite aujourd’hui. Mauvaise communication ?
C’est certain. Car, à défaut de pouvoir contester la véracité des propos de l’ancien président, les penseurs du Pnds ont pensé qu’il serait plus porteur de le tourner en dérision en jouant sur une prétendue sénilité et l’improbabilité des 400 milliards en question. Catastrophe ! Ils ont déclenché une polémique qui continue à faire perdre des plumes au gouvernement et dont le développement pourrait provoquer un cyclone dévastateur. Quant à monsieur Zourkaleni, qu’il soit rassuré : nous l’avons parfaitement compris.