Mohamed Bazoum a été investi vendredi 2 avril à Niamey. Il succède à son ami de 30 ans, Mahamadou Issoufou. Pour la première fois depuis l’indépendance du pays, deux présidents démocratiquement élus se passent le relai. Une vision que ne partage pas l’opposition politique, qui continue de contester l’élection de Mohamed Bazoum.
Malgré l’investiture, l’opposition est loin d’avoir dit son dernier mot. « La position de Mahamane Ousmane et de la coalition Cap 20/21 restent la même. Il s’agit d’un hold-up électoral », explique un cadre de la coalition.
La veille de l’investiture l’avocat du candidat de l’opposition, Maître Abdourahmane Lirwana a déposé une requête en récusation à l’encontre d’un des juges de la Cour constitutionnelle. Le même jour, dans un communiqué de presse, la Coalition Cap 20/21 et ses alliés appelaient les Nigériens à ne pas se laisser distraire de la contestation électorale et à reprendre les marches pacifiques.... suite de l'article sur RFI