Connue pour avoir représenté le Niger dans plusieurs compétitions à l’image de sa participation aux mondiaux de Doha (Qatar) en 2019 , la sprinteuse Aminatou Seyni va manquer le grand rendez-vous de Tokyo (Japon).
Pourtant qualifiée pour les 200 m, la nigérienne Aminatou Seyni a fait une croix sur sa participation aux Jeux Olympiques de Tokyo. Puisque, le règlement de la fédération internationale d’athlétisme sur l’hyperandrogénie impose de prendre des médicaments spéciaux pour faire baisser son taux de testostérone. Ce qui n’est pas du goût de la Nigérienne. «Je ne peux pas prendre des médicaments que je ne connais pas», a déclaré l’athlète de 24 ans à RFI Niamey.
À l’image de la Sud-Africaine Caster Semenya, et comme c’était déjà le cas pour elle en 2019 , la «Gazelle du désert» est victime des règles autour de l’hyperandrogénie. Aminatou Seyni déclare qu’on voulait la contraindre à prendre des produits pour baisser son taux de testostérone, ce qu’elle a refusé. «Ils m’ont demandé de prendre quelques médicaments. J’ai dit que je ne pouvais pas prendre des médicaments que je ne connais pas. C’est délicat, je ne peux pas prendre ce que je ne connais pas », a laissé entendre Aninatou Seyni au micro de RFI à Niamey.
Une décision controversée, car ces règlements de l’IAAF sur l’hyperandrogénie ne prennent pas en compte les 200 m, mais plutôt les 400 m et les 800 m. C’est la raison pour laquelle la Gazelle du désert a opté pour les 100 et 200 m. «J’ai décidé de faire le 100m et le 200m pour éviter ces problèmes, et de ne pas faire le 400m».
Dédaignée dans son propre amour, Aminatou Seyni pense tourner la page pour se préparer pour d’autres compétitions à venir.