Attendu depuis quelques jours, le nouvel exécutif est désormais connu. Le premier gouvernement du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou est composé de 33 ministres, dont 5 femmes. Mahamane Sani Mahamadou, dit "Abba" se voit confier dans ce lot, l’important portefeuille du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.
Mahamane Sani Mahamadou est diplômé d’informatique à l’Université de Purdue aux États-Unis et en économie du développement à l’université de Birmingham en Angleterre. Entrepreneur dans l’âme, il crée de retour au pays Nova Technologies, une entreprise pionnière dans le secteur des TIC au Niger. Entre 2011 et 2015, il décide de poursuivre ses études à l’université de Harvard et obtient un master en administration publique. Il devient ainsi le deuxième Nigérien de l’histoire à être diplômé d’Harvard. De retour au Niger, il s’investit dans la campagne qui conduira à la réélection du président Issoufou Mahamadou en 2016, avant d’être nommé conseiller spécial du président de la République puis directeur de cabinet adjoint. À ce dernier poste, Sani Issoufou Mahamadou s’illustre à travers une bonne maîtrise des dossiers politiques. En 2019, il occupe la 27e place dans le classement Forbes Afrique des personnalités africaines les plus influentes des moins de 40 ans.
En 2020, à l’approche des élections présidentielles, il est choisi pour diriger la campagne de Mohamed Bazoum. À côté de ce dernier, il sillonnera toutes les communes du Niger à la rencontre des populations et à l’écoute de leurs besoins.
Cette nomination au ministère du Pétrole et des Énergies intervient dans une période de construction du pipeline Niger-Bénin, qui devrait permettre au Niger de porter sa production journalière à 100 mille barils par jour à moyen terme et à plus de 200 mille barils sur le long terme. Dans le même temps, le pays fortement impacté par les effets du changement climatique tente de réduire son empreinte carbone en se tournant progressivement vers les énergies vertes notamment le solaire. Ce dilemme combiné aux revendications pour une baisse des prix du pétrole jugé trop cher par rapport aux autres pays.
Mawulolo AhlijahAttendu depuis quelques jours, le nouvel exécutif est désormais connu. Le premier gouvernement du Premier ministre Ouhoumoudou Mahamadou est composé de 33 ministres, dont 5 femmes. Mahamane Sani Mahamadou, dit "Abba" se voit confier dans ce lot, l’important portefeuille du pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables.
Mahamane Sani Mahamadou est diplômé d’informatique à l’Université de Purdue aux États-Unis et en économie du développement à l’université de Birmingham en Angleterre. Entrepreneur dans l’âme, il crée de retour au pays Nova Technologies, une entreprise pionnière dans le secteur des TIC au Niger. Entre 2011 et 2015, il décide de poursuivre ses études à l’université de Harvard et obtient un master en administration publique. Il devient ainsi le deuxième Nigérien de l’histoire à être diplômé d’Harvard. De retour au Niger, il s’investit dans la campagne qui conduira à la réélection du président Issoufou Mahamadou en 2016, avant d’être nommé conseiller spécial du président de la République puis directeur de cabinet adjoint. À ce dernier poste, Sani Issoufou Mahamadou s’illustre à travers une bonne maîtrise des dossiers politiques. En 2019, il occupe la 27e place dans le classement Forbes Afrique des personnalités africaines les plus influentes des moins de 40 ans.
En 2020, à l’approche des élections présidentielles, il est choisi pour diriger la campagne de Mohamed Bazoum. À côté de ce dernier, il sillonnera toutes les communes du Niger à la rencontre des populations et à l’écoute de leurs besoins.
Cette nomination au ministère du Pétrole et des Énergies intervient dans une période de construction du pipeline Niger-Bénin, qui devrait permettre au Niger de porter sa production journalière à 100 mille barils par jour à moyen terme et à plus de 200 mille barils sur le long terme. Dans le même temps, le pays fortement impacté par les effets du changement climatique tente de réduire son empreinte carbone en se tournant progressivement vers les énergies vertes notamment le solaire. Ce dilemme combiné aux revendications pour une baisse des prix du pétrole jugé trop cher par rapport aux autres pays.