Au Parti CDS/RAHAMA : le syndrome de la division toujours persistant #aNiamey

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Au Parti CDS/RAHAMA : le syndrome de la division toujours persistant

Publié le dimanche 15 decembre 2013 | nigerdiaspora

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Les deux camps qui discutent le parti vert: le bureau politique national du parti, dirigé par Mahamane Ousmane et l’aile Abdou Labo

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Activités des partis politiques 2013

La dernière sortie médiatique de Abdou Labo, vice président du parti CDS/Rahama au titre de la région de Maradi, désormais à la tête d’un groupe des militants qui s’oppose au Bureau politique national du parti, dirigé par Mahamane Ousmane, témoigne de la vivacité de la tension qui existe entre les deux camps.

En réaction à une communication faite par Mahamane Ousmane, relativement à la correspondance du ministre en charge de l’intérieur, intimant l’ordre à ce parti de se conformer à la loi, en organisant son congrès, au plus tard le week-end dernier, au risque de le suspendre, Abdou Labo a trouvé l’occasion de porter la responsabilité de cette situation sur Mahamane Ousmane. Pour lui, Ousmane n’a aucun souci pour le parti qu’il soit dissout ou pas, cela importe peu.

La virulence avec laquelle Labo a répondu à Ousmane prouve que les deux ailes sont loin de mettre de l’eau dans leur vin et ce, pour l’intérêt de leur parti.

Une situation qui pèse lourd sur ce parti qui a vu son président élu en 1993 aux hautes fonctions du président de la République, avec une forte représentation des députés à l’Assemblée nationale.

Aujourd’hui, du fait des controverses entre les principaux responsables de ce parti, le CDS n’est plus que l’ombre de lui-même avec actuellement trois députés à l’Assemblée nationale.
Le parti vit également une situation complexe avec une aile (Abdou Labo) qui soutient la mouvance présidentielle et le Bureau politique national, dirigé par Mahamane Ousmane qui évolue à l’opposition.

Le parti étant en justice, nombreux sont les quelques militants qui défendent encore dans l’un comme dans l’autre camp, les idéaux du parti, à espérer à une résolution définitive de ce conflit, une fois que sera rendu le verdict de la Cour d’Etat, suite au recours en rétractation formulée par le Bureau politique national contre une décision rendue en faveur du camp Labo.

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