Visite du ministre du Commerce au niveau des grandes surfaces et des marchés : S’enquérir de la disponibilité des produits et du niveau des prix à la veille du démarrage du Ramadan
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes, M. Gado Sabo Moctar a effectué, hier matin, une série de visites au niveau du marché de dolé, celui des céréales à Katako, deux établissements de commerce import-export et deux unités industrielles implantées à Niamey. Le ministre en charge du Commerce a effectué cette sortie pour s’assurer de la disponibilité des marchandises et prévenir les ruptures de stocks, s’informer sur les prix des denrées de première nécessité ou grande consommation utilisées durant le mois de ramadan. Ce fut aussi l’occasion pour lui d’exhorter les opérateurs économiques à maintenir un niveau de prix raisonnable afin d’éviter la flambée injustifiée comme le recommande la religion. Il s’agit aussi d’appeler les associations de défense des droits des consommateurs à davantage collaborer avec les autorités afin de lutter contre les spéculations observées lors de la période du jeune.
Le ministre et sa délégation se sont d’abord rendus au marché ‘’Dolé’’, à Katako, ensuite aux établissements Houdou Younoussa et Dan Takoussa, et dans deux unités industrielles que sont Niger Lait SA et Oriba.
Au marché de dolé, le ministre et sa délégation ont échangé avec les vendeurs de la pomme de terre, les vendeurs des légumes (notamment la tomate et l’oignon), les bouchers, les vendeurs de poisson, de volaille et d’épices. Selon les explications des vendeurs, le kilo de la pomme de terre est vendu à 400 FCFA pour les détaillants et de 300FCFA à 325FCFA pour les grossistes, le seau de la tomate est vendu à 2000FCFA et le carton à 6000FCFA, la Tia d’oignon est vendue entre 500 et 600FCFA et le prix du sac de 50kg varie entre 12000FCFA et 13000FCFA. S’agissant de la viande rouge, le kilo de la viande de bœuf avec os est vendu à 2200FCFA et le kilo sans os à 2750FCFA. Cette baisse du prix, a expliqué un boucher, est justifiée par la disponibilité du bétail par rapport à l’année dernière où il n’y avait pas une forte disponibilité à cause de la Covid 19. Les prix du Kilo de poisson varient entre 2000 et 3500FCFA en fonction de la variété du poisson. S’agissant de la volaille, la pintade est vendue entre 3250 et 3500CFA et le poulet entre 2500 et 3000FCFA en fonction de la taille.
Au marché de Katako, le président de ce marché Elhadji Abdou Hassane a fourni des explications au ministre concernant le prix des céréales. Selon lui, le sac de mil local est vendu à 25000FCFA et celui du mil importé à 23000FCFA, le sac de sorgho est vendu à 20000 FCFA et celui de maïs 21500FCFA. Il a par ailleurs rassuré le ministre de la disponibilité de ces produits sur l’ensemble du Pays.
Au niveau des établissements Houdou Younoussa et Dan Takoussa le ministre s’est informé sur le prix du sucre, sur sa disponibilité et sur les produits tels que les pâtes alimentaires, les conserves et les dattes. Le prix du carton de sucre blanc est à 25000FCFA et le carton du sucre roux entre 23000 et 23500FCFA.
Au niveau des deux unités industrielles à savoir Niger Lait Sa et ORIBA, le ministre a été rassuré sur de la disponibilité et la stabilité des prix de leurs produits.
Faisant la synthèse de ce déplacement, le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Entreprenariat des jeunes a indiqué qu’il a été instruit par le Président de la République pour s’enquérir des conditions du démarrage du ramadan. «Nous avons souhaité visiter les acteurs du commerce de la ville de Niamey, les grands importateurs pour savoir quelles sont les dispositions prises pour assurer une stabilité des prix, et éviter une inflation», a précisé M. Gado Sabo Moctar, qui se dit très satisfait de cette visite au niveau des grandes surfaces et des industries. Il s’est par ailleurs félicité de la disponibilité des acteurs à assurer la stabilité des prix des produits disponibles sur le marché. Selon le ministre, globalement tous les prix par rapport à l’année derrière sont restés stables voire inferieurs. «Les prix sont stables et nous souhaitons qu’ils le restent pendant tout le mois de ramadan» a dit le ministre M Gado Sabo Moctar.
S’agissant de la hausse des prix souvent remarquée chez les détaillants, le ministre a indiqué qu’avec la Chambre de Commerce, un comité de suivi est mis en place. Les dispositifs, a-t-il dit, vont permettre de maitriser et de suivre les inflations. «Le ministère va travailler sur la chaine de valeur pour créer les conditions d’une maitrise de coût», a conclu le ministre en charge du Commerce.