Reconnu comme le principal problème qui gangrène les Universités Publiques du Niger (UPN), le phénomène des années académiques interminables est en passe d’être un mauvais souvenir. Dans une lettre adressée aux recteurs des UPN le lundi 26 avril, le tout nouveau ministre de l’enseignement supérieure de la recherche et de l’innovation PhD. Mamoudou Djibo, lui-même Enseignant-chercheur dit ne plus pouvoir « continuer à fermer les yeux sur le laxisme de certains enseignants qui ne s’acquittent pas convenablement de leur devoir. »
Cette situation étant selon lui à l’origine des années académiques interminables, le ministre de l’enseignement supérieur demande aux recteurs des UPN de « prendre toutes les dispositions prévues par les lois et règlements pour mettre chacun devant ses responsabilités, y compris par des sanctions appropriés » ordonne Mamoudou Djibo.
Celui qui a jusqu’ici enseigné l’Histoire à l’Université Abdou Moumouni de Niamey n’a pas manqué de rappeler à ses compères que « dans le cadre du système LMD, conformément aux normes du RESAO et du CAMES, la licence s’effectue en 6 semestre (soit 3 ans) et non 5 ou 6 ans ».
Les recteurs des UPN devraient d’ailleurs fournir ce mercredi 28 avril (délai de rigueur) chacun en ce qui le concerne, une situation exhaustive de leur entité académique, notamment sur le personnel enseignant, les postes vacants ou à créer, les équipements de formation et de recherche ainsi que les besoins de chaque université pour les 5 années à venir.
A noter que l’Éducation avec la sécurité constitue les deux principales priorités du président de la République Mohamed Bazoum qui a promis un changement substantiel dans le secteur de l’Éducation pour les 5 prochaines années.