Si certains experts s’accordent à dire que l’Afrique n’est pas en mesure de rembourser ses dettes, le sujet est trop important pour que les jeunesses du continent et de la diaspora en soient écartées, estiment Amina Zakhnouf et Ange Bouyou-Mananga*.
La dette publique africaine, évaluée à quelque 365 milliards de dollars (dont 35 % sont détenus par des créanciers privés, et 20 % par la Chine) soulève de nombreuses questions. La crise sanitaire a fait resurgir les inquiétudes quant à la soutenabilité de la dette tant les besoins en capitaux s’avèrent colossaux pour contrer les effets de la pandémie sur les économies. Les interrogations se sont ainsi succédé : penser la dette, repenser la dette, douter de la dette, annuler la dette ?