Depuis 2017, les régions nigériennes de Tillaberi et de Tahoua, frontalières du Mali, subissent des attaques terroristes à répétition auxquelles s’ajoutent des conflits intercommunautaires.
Le groupe État islamique a revendiqué ce 8 mai à travers l’agence Aqmad les récentes attaques contre les forces de défenses et de sécurité nigériennes qui ont eu lieu dans les régions de Tillaberi et de Tahoua. Ces attaques survenues les 1er et 4 mai dernier ont coûté la vie à 36 soldats nigériens et à 4 civils. Plusieurs soldats ont été portés disparus à l’issue des combats.
Le groupe État islamique a indiqué dans le communiqué avoir mené ces attaques en représailles à ce qu’il qualifie « d’assassinat organisé de musulmans ordinaires à Chinégodar et à Tahoua ».
Les terroristes se sont montrés muets sur les pertes enregistrées dans leurs rangs. En revanche le 5 mai, le ministre de la Défense, Alkassoum Indattou, avait déclaré que les combats avaient fait de nombreuses victimes dans les rangs de l’ennemi « Après de violents combats ayant permis d’infliger de lourdes pertes à l’ennemi, ce dernier a été contraint de se replier vers le nord en emportant plusieurs corps de terroristes abattus » avait-il indiqué à cet effet.