Au Niger, les organisations de la société civile d'Arlit, ville minière du nord du pays, ont envoyé dimanche, une lettre au président Mohamed Bazoum. Elles font part de leur préoccupation quant aux modalités de la fermeture de la mine d'uranium d'Akouta, propriété de la Cominak, filiale du géant français Orano. Le 31 mars, la Cominak a cessé sa production.
Première préoccupation, le sort des travailleurs de la Cominak. La mine faisait vivre la ville d'Arlit. Al-Moustapha Alhaçan est le coordonnateur des organisations de la société civile. « Arlit est en deuil. Il y a 600 personnes qui travaillent pour la Cominak. Elles vont bénéficier d'une prime de licenciement qui varie entre 20 millions et 60 millions [de francs CFA]. Vous avez 800 sous-traitants qui ont travaillé vingt ans et qui vont partir comme ça, sans rien. »