Niamey - Le sommet de Paris sur le financement des économies africaines après la pandémie de la COVID-19 auquel a participé, le 18 mai 2021, le Président de la République Bazoum Mohamed, a estimé que l’Afrique, ou plus précisément les pays africains à faible revenu ont besoin de quelque 285 milliards de dollars (17.000 milliards de CFA) d’investissements supplémentaires pour la période 2021-2025 pour relancer leurs économies après la pandémie.
Cette rencontre qui a vu la participation de pays africains et occidentaux, et de représentants d’organisations internationale, a adopté une déclaration commune dans laquelle les participants ont estimé que ce sont quelque 285 milliards de dollars qui sont nécessaires pour relancer les économies africaines après COVID-19, notant ‘’ la priorité absolue dans l’immédiat est de vaincre la pandémie, insistant sur l’immunisation collective à grande échelle en tant que bien public mondial’’.
Les participants ont appelé à ‘’agir ensemble pour mettre en place un plan de soutien financier très substantiel visant à donner une impulsion indispensable à l’économie de ces pays et à apporter les moyens d’investir pour un avenir meilleur’’.
Les participants à ce sommet ambitionnent de ‘’répondre aux besoins de financement immédiats, d’améliorer la capacité des gouvernements africains à soutenir une relance économique vigoureuse et durable et de renforcer le secteur privé africain, dont le dynamisme représente un facteur de croissance à long terme pour le continent’’, est-il noté.
Pour relancer les économies africaines fortement impactées par la pandémie de la COVID-19, le sommet a retenu une série d’actions à mener qui reposent essentiellement sur la réponse aux besoins de financements et sur le soutien à une croissance à long terme stimulée par le secteur privé et un entrepreneuriat dynamiques, et sur le développement et le financement de projets d’infrastructures de qualité.
Après avoir annoncé leur soutien aux économies africaines, le sommet a, enfin, salué la mise en œuvre de la zone de libre échange continentale Africaine (ZLECAF) et la transformation numérique du continent visant à ‘’réduire la fracture numérique et à accélérer l’adoption d’écosystèmes numériques ouverts, équitables et non discriminatoires, ce qui produira des bénéfices significatifs en matière de productivité, d’innovation et de croissance durable’’ indique la déclaration.
Le sommet de Paris sur le financement des économies africaines à l’initiative du président Macron a regroupé une vingtaine des chefs d’Etat et de gouvernement africains et des responsables des institutions européennes et africaines.